L’éco-pâturage désigne la gestion écologique des milieux par les herbivores, qui assurent l’entretien des espaces naturels en broutant l’herbe et la végétation tout en fertilisant le sol et  en réduisant les pollutions (sonores, visuelles, olfactives). Une solution alternative aux machines, idéale pour les milieux sensibles ou difficiles d’accès.


L’éco-pâturage par les équidés

Les chevaux, poneys, ânes et mulets participent à l’entretien de près d’un million d’hectares de prairies qui constituent d’importants puits de carbone. Par leurs actions lors du pâturage (grande capacité d’ingestion, consommation hétérogène de la végétation, piétinement...), les équidés créent une mosaïque de micro-habitats qui mène à la création de niches écologiques profitables aux animaux et aux végétaux. Ils ont ainsi un impact sur la biodiversité floristique et faunistique des espaces qu’ils pâturent, et participent à la diversité des paysages tout en assurant l’entretien respectueux des espaces pour favoriser leur accès et protection par l’Homme.

Dans les milieux sensibles, le pâturage équin contribue au maintien d’une biodiversité typique par des races locales et adaptées (Cheval Camargue, Cheval Henson, Trait Poitevin Mulassier...)

 

Le pâturage mixte et ses avantages pour la gestion des prairies

Le pâturage mixte, avec plusieurs espèces d’herbivores différentes comme les chevaux, bœufs, brebis, ânes…, présente de nombreux avantages pour la gestion des prairies. Les différentes espèces se complètent parfaitement dans l’entretien des espaces naturels, puisqu’elles ne broutent pas les mêmes végétaux (valorisation plus complète de la ressources herbagère), permettent une meilleure gestion de l’enfrichement des parcelles et assurent une moindre contamination du sol permettant ainsi un contrôle du parasitisme gastro intestinal limitant l’utilisation de vermifuges sur les animaux qui pâturent.

Quelques chiffres :

  • 500 000 ha sont pâturés par les équidés en France chaque année ;
  • sur les bords du Rhône, la quantité de vers de terre relativement pauvre d’un milieu non pâturé peut être multipliée par 10 après 3 ans de pâturage par les chevaux.

 

En savoir plus :

Consulter la fiche : Éco-pâturage équin